En avant pour une journée marathon !
En premier, le temple Kinkakuji (pavillon d’or) qui fait parti de l’UNESCO. Comme beaucoup de chose ici d’ailleurs. Donc c’est un temple recouvert de la couleur doré (feuille d’or ou peinture, mystère) le jardin était très sympathique mais que de touristes.
Pour continuer, nous sommes allés dans un des premiers jardin zen avec les cailloux. Dans les jardins, la mousse est magnifique. Ca recouvre le sol comme de l’herbe. On a l’impression d’être dans une forêt féérique. A chaque coin d’arbre, on s’attend à voir une fée clochette ou un lutin.
Pour la suite, ça sera Kiyomizu-dera. Bon c’est de l’autre côté de la ville. Ah oui petite précision, Kyoto est 4 fois plus grand que Paris. On cherche notre chemin sur les plans. Et oui, on navigue en permanence sur 3 plans. Celui de la ville, celui des transports en français et celui des transport en japonais pour les stations. La bonne galère !!! Bon évidemment, on s’est planté de bus. Faut dire qu’on est monté dans le premier qui passait sans avoir vu quel numéro c’était. Cela devait être le 12 ou le 59 mais bizarrement on s’est retrouvé dans le 50 ??? Bref on retrouve notre chemin et on descend pour prendre le 202. A cet arrêt, un petit vieux vient nous parler. Et oui encore un ptit vieux !!! Il parlait formidablement bien anglais et nous à donné des conseils sur Kyoto. Notamment que le quartier des Geïshas se trouvait à Gion. Cool !! c’est justement là où on se rend sans trop le savoir.
Bref nous voici arrivés après 40 minutes de bus. Il fait bon dans le bus, ya la clim. Mais pas dehors ! quelle violente claque de chaleur. Donc on suit le flot de touristes qui va sans doute au même endroit que nous. Trop de français encore une fois. On grimpe une petite rue qui fait penser au Mont Saint Michel. Ca monte, ça grouille et des boutiques partout. Nous arrivons tant bien que mal au sommet. Sur les rotules et dégoulinants, nous étions. Ce temple est sur une structure en bois complexe. Un énorme truc sur pilotis au milieu de la forêt. De l’eau sacrée coule de la montagne. Les gens paient pour se passer les mains dessous ou la boire.
Le soir, balade dans le quartier de Gion. Chouette ! on a croisé 2 geïchas mais attention, elles sont accompagnées par des protecteurs. Nous flânons dans ce quartier incroyable. On a l’impression de remonter dans le temps. Puis au détour d’une ruelle, un resto s’offre à nous. Nous entrons discrètement et une dame nous invite à retirer nos chaussures. Nous arrivons dans une salle sans table mais un bar carré au milieu de la pièce. Nous commandons à manger et nous le dégustons devant un jardin japonais. Petit mais il y avait tout : la lanterne, l’érable, la fontaine et les lanternes en pierre. la restauratrice était assez spéciale mais gentille. Elle parlait anglais avec un sacré accent. Nous avons d’ailleurs remarqué que l’accent de Kyoto et Tokyo sont très différents. Un peu comme le parisien et le marseillais. Comme nous étions français et très sympathiques, nous avons eu le droit à des éventails. Après elle a sorti des bouteilles de vin français en nous demandant de lui apprendre d’où il venait. C’était du Saint Emilion. On lui a dit que c’était du bon vin du sud ouest de la France. Elle était contente puis elle est partie chercher 2 autres bouteilles : la veuve cliquot et un crément d’Alsace. Elle ne connaissait pas la différence. Bref, un instant amusant.